Les fausses promesses de Mme Marsigny

Lors du Conseil municipal du 28 mars, le groupe Horizon 2020 dont Emmanuel Constant est le président, s’est opposé aux projets d’urbanisme de Mme Marsigny.

Plus de béton au Champy: épisode 1
De loin, le sujet qui a été provoqué par le projet de Mme Marsigny d’urbaniser les abords de l’ancienne école Louis-Lumière, situé avenue du Promontoire. Sur ce site, Mme Marsigny souhaitait construire un logement collectif dont une partie était qualifiée par elle-même de très sociale afin d’accueillir notamment les familles qui vivent dans des conditions indignes à l’hôtel « Noisy-Résidence » au Mont d’Est.
Nous avons une nouvelle fois, manifesté notre désapprobation à ce projet. Nous pensons que le quartier du Champy prend plus que sa part en matière de solidarité en direction des personnes en difficultés. Nous nous opposons à la volonté manifestée par Mme Marsigny de renforcer les identités des quartiers. En « refaisant du social » là où il y en a déjà, au Champy, Mme Marsigny refuse la mixité sociale.

Quartier du Champy

Plus de béton au Pavé Neuf: épisode 2
En construisant 33 000 m2 de logements sur 7 étages à côté du Palacio, Mme Marsigny « ajoute du béton au béton » dans le quartier le plus dense et le plus minéral de la ville. En fermant le parc de Villeflix pour permettre à ses élus habitant le parc (Allemon, Boucher, Claveau, Lagully, Léon) de rester entre eux, Mme Marsigny organise la constitution de quartiers fermés. Ce n’est pas notre vision de Noisy, mais Mme Marsigny, en Conseil municipal, préfère nous tourner le dos plutôt que d’écouter nos interventions et questions sur ce sujet.

Le transfert des compétences, ça ne marche pas !
Autre sujet récurrent, que l’on retrouve dans plusieurs délibérations présentées le 28 mars : les transferts de compétences vers l’Etablissement Public Territorial (EPT). Depuis plusieurs mois, nous disons la même chose : ces transferts de compétences vers une structure administrative supplémentaire, peu démocratique et fondée sur un consensus mou sont une erreur.

On pourrait dire le contraire si cela marchait. Mais ce n’est pas le cas !
Qui a vu l’amélioration du service de collecte d’ordures ménagères ?
Qui peut dire que les travaux d’assainissement sont plus nombreux et plus rapides qu’avant ? 1 an et ½ de travaux et ce n’est toujours pas terminé avenue Clémenceau. A cela s’ajoute une « crise politique » au sein de l’EPT, à la suite de la démission de Michel Teulet, Maire de Gagny et président de l’EPT jusqu’à la semaine dernière. Ainsi, sur l’ensemble des délibérations relatives à l’EPT, les élus du groupe Horizon 2020 ont voté « contre » ou se sont abstenus.

Autres délibérations
Parmi les délibérations auxquelles nous nous sommes opposés, il y a aussi la diminution de la subvention municipale au Centre Communal d’Action Sociale. A l’heure où de nombreuses familles Noiséennes rencontrent des difficultés sociales importantes, nous ne comprenons pas ce recul des fonds consacrés à l’action sociale.

Ce Conseil municipal aura été celui où Mme Marsigny aura tenté de faire passer discrètement un reniement de promesse de campagne. En effet, à de multiples reprises, Mme Marsigny nous a expliqué qu’avec elle « les préemptions immobilières » c’était fini ! Promesse de campagne ; croix de bois, croix de fer… vous connaissez la suite.
Eh bien, en fin de Conseil, alors qu’il est l’heure des « décisions prises par le Maire », nous constatons que la décision N° 18, en date du 4 janvier 2019 fait état de l’exercice du droit de préemption urbain sur une propriété sise 19 bis rue Mozart à Noisy. Interrogée, Mme Marsigny balaie d’un revers de main ce reniement de sa promesse de campagne.

Enfin, ce compte rendu serait incomplet si nous ne mentionnions pas la tentative absurde et illégale de faire passer une délibération juridiquement bancale pour mettre en difficulté le département de la Seine-Saint-Denis. Mme Marsigny, devant la démonstration d’Emmanuel Constant du caractère absurde de sa délibération n’a pas eu d’autre réaction que d’interroger ses services et tenter de couper la parole à l’opposition.

Fin du Conseil municipal à 23h.