Une démocratie locale quotidienne.

Jeudi 17 octobre, un premier « atelier participatif » est organisé afin d’échanger sur le thème de la vie quotidienne à Noisy-le-Grand. Cette soirée sera l’occasion d’échanger avec celles et ceux qui le souhaitent sur des sujets relatifs à nos vies dans notre ville.

A cette occasion, je recueillerai à nouveau des propositions, des préoccupations, des questions comme je le fais déjà depuis plusieurs mois à l’occasion des rencontres que j’ai eues avec des nombreux habitants.

C’est, à mon sens, une démarche indispensable pour quiconque souhaite un jour devenir Maire. C’est aussi un « exercice » que j’aime tant il me permet de nourrir le futur programme de mandature municipale que je porterai avec mon équipe.

Chacun est donc le bienvenu, quel que soit son âge, sa situation, son quartier, ses convictions le 17 octobre prochain.

Cette démarche qui a pour but de faire vivre une vraie démocratie locale n’est pourtant viable qu’à plusieurs conditions.

La première tient au fait que ces échanges doivent avoir lieu entre « égaux ». En effet, nul ne peut se prévaloir d’une expertise supérieure aux autres. C’est la force de notre démocratie : aucun citoyen n’est supérieur à un autre.

La deuxième est relative à la force des convictions de chacun. Candidat à l’élection municipale, je ne serai pas le candidat de l’opinion publique majoritaire si celle-ci est en opposition complète avec les convictions que je porte. Je suis de Gauche. Je suis membre du Parti Socialiste. Cela ne m’empêche pas de réfléchir avec des gens qui ne le sont pas dès lors que nous partageons les valeurs de la République, mais cela m’amène à prendre position, défendre des idées. Le programme que je présenterai ne sera donc pas un fourre-tout de promesses contradictoires et inapplicables. Il sera ambitieux, réaliste, solidaire, écologique et progressiste.

La troisième condition à l’existence d’une vraie démocratie locale est liée à son caractère durable. L’échange, la discussion, le débat ne peuvent être limités dans le temps, celui de la campagne électorale. C’est un processus qu’il faut faire vivre tout au long du mandat. La disponibilité des élus, les liens avec les corps intermédiaires de la commune (associations, amicales, organisations…), les rencontres institutionnelles entre la ville et les habitants, tout cela doit être repensé autour de la notion d’échanges mutuels, d’allers-et-retours et non plus de relation descendante entre une Mairie omnisciente et des habitants « qui ne sauraient pas tout » et ceci pendant les six ans de la mandature municipale.

La quatrième condition réside dans l’existence de structures de démocratie locale. Elles existent à Noisy-le-Grand : le Conseil citoyen, le Conseil municipal des enfants. D’autres vont venir comme le conseil des jeunes. L’existence de ces structures sont-elles suffisantes pour faire vivre la démocratie locale ? Aujourd’hui, non. Il faut aller plus loin. Ainsi, la mise à disposition d’un réel budget à disposition de ces instances, la saisine sur les délibérations importantes du Conseil municipal ou la convocation de réunions publiques à l’initiative de ces instances sont quelques pistes que je souhaite approfondir pour donner un sens à cette démocratie locale que beaucoup de Noiséens appellent de leurs vœux.

Après le 17 octobre, dans le cadre de la campagne, d’autres réunions suivront.

Après l’élection de mars 2020, élu Maire de Noisy-le-Grand, la démocratie locale, avec ce qu’elle comporte de consensus et d’oppositions, continuera de vivre et de prospérer. Je m’y engage.