
Le 25 novembre, est la date choisie par les Nations Unies, et ce depuis 1999, pour la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Avant-hier, cette même date a aussi marqué la fin du Grenelle des violences conjugales, organisé par le gouvernement. Alerter, dénoncer, sensibiliser, voilà tout l’intérêt et la nécessité d’une telle journée, comme une douloureuse piqûre de rappel universelle. Partout, comme un cri d’alarme, manifestations, marches, discussions, colloques, consultations, s’organisent dans nos villes afin d’attirer l’attention de l’opinion publique sur ce fléau planétaire.
Samedi dernier, des dizaines de milliers de personnes, femmes, hommes, personnalités de tous horizons, de tous pays et près de 70 organisations, ont manifesté à Paris et dans d’autres villes de France, pour dire « stop » aux violences sexistes, sexuelles et aux féminicides.

Car oui, dans le monde, une femme sur trois a subi des violences physiques et/ou sexuelles et, depuis le 1er janvier 2019, en France, 138 femmes sont mortes, assassinées par leur conjoint ou leur ex-conjoint. Ces violences ne sont pas une succession d’affaires privées mais bien un problème de société : elles détruisent des vies, des familles et fragilisent les enfants souvent eux-mêmes en difficulté dans leur vie scolaire puis sociale, professionnelle et affective.
L’attente de réponses du gouvernement est immense face aux manquements. Le besoin en hébergements d’urgence, le renforcement de l’accompagnement psychologique des femmes et des enfants, la formation dédiée des personnels, l’accélération des procédures judiciaires, sont autant de sujets sur lesquels l’Etat doit apporter des solutions d’amélioration concrètes et efficaces. Cependant, les mesures présentées par le gouvernement actuel et issues du Grenelle des violences conjugales, ainsi que l’enveloppe budgétaire débloquée, sont jugées insuffisantes par les milieux associatifs féministes.

Au même titre que le département de la Seine-Saint-Denis, avec la mise en place de son Observatoire des violences envers les femmes, la commune a elle aussi son rôle à jouer, sa contribution à apporter, contre ce fléau.
A Noisy, d’ores et déjà, une réflexion est menée avec EELV, Génération.s, et le Parti Socialiste autour de ces questions essentielles afin de lutter contre les violences faites aux femmes et, plus largement, contre toutes les discriminations faites aux femmes.
Pour la prochaine mandature, nous souhaitons la création d’un poste de Maire-adjoint-e spécialement dédié. Les premières mesures s’articuleront notamment autour de l’organisation des formations nécessaires à destination des services municipaux afin d’accueillir les plaintes et demandes de mise à l’abri, et d’une campagne de sensibilisation de la population, y compris les plus jeunes sur ce sujet.
Avec Emmanuel CONSTANT, nous voulons mettre cette cause au coeur de notre future action municipale et invitons celles et ceux qui la partagent à nous rejoindre.


Enfin des gestes significatifs dan la sphère sociale, qui sortent ces problèmes de l’intime