
Chères Noiséennes, chers Noiséens,
Une nouvelle fois, je souhaite m’adresser à vous. Voici maintenant près de quinze jours que la période de confinement strict est assouplie, quinze jours au cours desquels nous tentons de renouer avec une vie normale malgré les contraintes et malgré la crainte parfois. Ces deux mois de confinement ont été éprouvants pour beaucoup. Je pense évidemment à celles et ceux qui ont perdu un être cher : un parent, un ami, un proche.
A Noisy-le-Grand, la surmortalité liée à l’épidémie est de 55%. Nous sommes dans le département le plus touché de France. Je pense évidemment aussi à celles et ceux qui ont perdu leur emploi ou qui ont vu leur revenu diminuer. Je pense à toutes celles et tous ceux qui ont vécu le confinement dans la précarité de leurs logements exigus, ou dans la solitude. Ces deux mois nous ont aussi permis de voir que notre pays pouvait compter sur ses services publics de santé, de sécurité, d’éducation, notamment ; que chacun de ces agents soit chaleureusement remercié. C’est aussi une période durant laquelle les actions de solidarité ont été nombreuses à Noisy, notamment l’action portée par des associations au service des plus fragiles d’entre nous. Cette période là est en partie, en partie seulement, derrière nous. Mais il ne nous faudra pas oublier celles et ceux qui nous ont permis de tenir, de traverser ce moment inédit de notre histoire, ce moment dont les conséquences ne sont pas, loin de là, encore connues.
J’ai souhaité aussi m’adresser à vous car le premier ministre a décidé de programmer le second tour de l’élection municipale au 28 juin. Je vous le dis franchement. Je pense que ce n’est pas une bonne décision, mais j’en prends acte.
Le 28 juin prochain, nous serons donc amenés à désigner les nouveaux élus au Conseil municipal. On peut craindre une forte abstention parce que beaucoup d’entre nous aurons peur de se déplacer dans les bureaux de vote. A ceux là, je vous dis d’ores et déjà que nous allons mettre en
place un important dispositif de vote par procuration afin que chacun et chacune puisse exercer son droit démocratique malgré la crainte ou l’angoisse. La date du seconde tout fixée, cela signifie donc que la campagne électorale reprend. Alors évidemment, elle ne reprendra pas à l’identique. D’abord parce que les choses ont changé, que la pandémie a rebattu les cartes, que les priorités sont maintenant différentes de celles d’hier. Aussi parce que la nécessité de respecter les règles de distanciation nous oblige à faire campagne autrement. Pour nous, il n’est pas question de faire prendre le moindre risque à nos volontaires, nos militants ou les électrices et électeurs.
La campagne redémarre donc. Elle redémarre pour nous, mais sans doute pas pour Mme Marsigny. En effet, pour elle, la campagne continue car elle a profité de ces deux mois de confinement pour confiner la démocratie. Dans cette période inédite, elle aurait pu répondre aux appels de l’opposition lui proposant une trêve républicaine pour affronter ensemble, au service de toutes et tous, la pandémie. Eh bien non. Elle a choisi seule, décidé seule, agi seule, sans se saisir des opportunités proposées par d’autres. Les commandes de masques proposées par le département : non. Les repas proposés par les cuisines des collèges : non. En revanche, les publications, tracts, lettres, vidéos et journaux vantant son action n’ont jamais été aussi nombreux. Personne n’est dupe, pour Mme Marsigny, la campagne électorale ne s’est jamais arrêtée.
Trois listes seront présentes au second tour le 28 juin. Arrivé 3ème au premier tour de l’élection, M. Monnier est le candidat de la LREM. Il est le candidat du Président de la République dont chacun appréciera la façon dont il a géré cette crise sanitaire. Il est le candidat qui a appartenu pendant quatre ans à la majorité de Mme Marsigny. Il a été son adjoint et il a voté toutes les délibérations qu’il lui reproche aujourd’hui. Sa candidature n’est pas utile pour lutter contre les projets de Mme Marsigny. Sa candidature sert Mme Marsigny en dispersant les voix de l’opposition. Voter pour celui qui est arrivé troisième est le plus sûr moyen de réélire Mme Marsigny.
Je n’imaginais pas, ne serait ce qu’il y trois que ce slogan serait si pertinent. Respirons ! A l’heure où nous sommes invités à rester chez nous ou à porter un masque dès que nous sortons, Respirons ! sonne comme une promesse, un espoir, un chemin pour sortir de cette période inédite et inquiétante.
La campagne reprend et ce sera pour nous l’occasion de revenir vers vous avec le programme de notre liste À Noisy Respirons. Je n’imaginais pas, ne serait ce qu’il y trois que ce slogan serait si pertinent. Respirons ! A l’heure où nous sommes invités à rester chez nous ou à porter un masque dès que nous sortons, Respirons sonne comme une promesse, un espoir, un chemin pour sortir de cette période inédite et inquiétante.
Les origines de la pandémie sont connues ; elles sont en relation avec la diminution des espaces naturels et la trop grande circulation des biens, des services et hommes. Les conséquences le sont aussi, partiellement : l’isolement ou la disparition des personnes fragiles, la précarité économique et sanitaire.
Face à cela, notre programme est résolument écologiste ; il est résolument solidaire. Trois exemples : nous proposons la création d’un centre municipal de santé avec des médecins salariés. Imaginez ce groupe de médecins pendant l’épidémie ! Ces médecins de la ville au service des Noiséens ! S’il avait existé, combien de morts aurions nous évité ? Combien de personnes malades auraient été pris en charge ?
Nous proposons également la mobilisation des jeunes du Service civique. Combien de personnes âgées, seules, isolées, vulnérables, handicapées auraient été visitées, contactées, aidées si nous avions eu cette « brigade » destinée à aider et à soutenir ? Ce qui s’est passé nous oblige à penser autrement, notamment en matière de développement économique et de modes de vie. Qui, pendant cette période, n’a pas apprécié la diminution de la place de l’automobile, la diminution des bruits de la ville, le recul de la pollution ? Qui n’a pas vu l’importance de bénéficier de lieux de promenade d’aires de repos (fermés actuellement), d’espaces naturels ouverts tels que nous les proposons avec nos dix oasis de fraîcheur ?
A eux seuls, ces quelques exemples montrent la pertinence des propositions de notre liste.
Vous l’aurez compris, cette campagne sera pour nous l’occasion de montrer qu’il existe une alternative à la politique de Mme Marsigny. Cette alternative est fondée sur des propositions qui sont, plus que jamais, au coeur des enjeux à venir : la santé, l’environnement, la solidarité.
A très bientôt donc. Prenez soin de vous.
Au revoir.
Bravo Emmanuel,
propos dignes d’un nouveau maire
on garde espoir pour que la liste « A Noisy, Respirons », slogan qui a été bien choisi dans cette période de post-confinement, soit numéro 1 le 28 juin au soir
Bruno
bonjour mr constant merci pour votre commentaire tout ce que vous dites est réel.je vous souhaite bonne chance pour les élections